Chaque année, près de 18 millions de tonnes d’emballages professionnels à usage unique et réemployables sont mises sur le marché en France.
On retrouve ces emballages tout au long de la chaîne de valeur des produits manufacturés. Depuis la fabrication des matières premières jusqu’aux plateformes de logistique, en passant par les unités de transformation et les points de distribution et ce, tous secteurs confondus.
Pour ces acteurs qui représentent 90% du gisement, il est encore possible de progresser sur le tri à la source des plastiques et de traçabilité des métaux. Les petits détenteurs (TPE/PME) rencontrent plus de difficultés et doivent être accompagnés pour mieux collecter et développer le tri à la source.
Avec un gisement de 8,5 millions d’emballages réemployables et des systèmes qui fonctionnent, le réemploi des emballages professionnels est déjà une réalité. Mais ces pratiques ne sont pas forcément généralisées à tous les secteurs et à tous les types d’emballages.
La loi AGEC, la loi Climat et Résilience et leurs décrets d’application fixent des objectifs collectifs clairs en matière de réduction (100% de réduction des emballages plastiques inutiles), réemploi (10% de taux de réemploi pour 2027), recyclage (100 % de recyclage des plastiques à usage unique mis sur le marché d’ici 2025)
et d’écoconception des emballages (plans de prévention et d’écoconception obligatoires).
La nouvelle REP s’inscrit dans cette stratégie. Le futur cahier des charges précisera d’ailleurs ces objectifs, leur montée en puissance et les modalités pour y parvenir.
Seulement 26% de recyclage,
pas d’approche structurée transversale
ni sectorielle, pas de réflexion 3R systémique.
Mais quelques bonnes pratiques :
films PEBD
Forte hétérogénéité des systèmes.
Des réussites (palettes) mais des pratiques à élargir, sans perdre en efficience économique et sans renoncer à la sécurité.
À améliorer en amont et en aval pour monitorer la performance environnementale des emballages professionnels.
À améliorer sur certains flux et certains détenteurs afin de gagner en performance de revalorisation.
Niveau variable selon les matériaux.
La réincorporation est historique sur le verre et l’acier, mais peut être améliorée sur les autres matériaux
Notre souhaitons consolider les acquis et lever les freins là où les enjeux de performance sont les plus importants.
Nous défendons une approche ciblée et sectorielle, adaptée à vos réalités terrain pour faire en sorte que vos emballages professionnels puissent être mieux conçus, triés, recyclés et réemployés.